Elena da Persico

La vie

Connaître Elena, son histoire, son parcours personnel et l’intuition qui l’a faite agir et l’a amenée à ouvrir une voie nouvelle dans l’Église, signifie connaître et comprendre la signification de son regard sur le monde et sur l’histoire ; un regard qui nous interpelle encore, qui nous invite et qui nous dévoile la grâce d’une vie modelée par la contemplation de Dieu dans les conditions de vie communes, jusqu’à vivre le service par amour comme Jésus.

Les années de formation

Elena da Persico est née à Vérone le 17 juillet 1869. Elle est la fille aînée du comte Carlo III da Persico et de la comtesse Maria Barbavara di Gravellona.

Les choix fondamentaux

Au printemps 1903, Elena a moins de 34 ans.

Spirituellement commence un temps significatif pour Elena et très riche en activité : la passion pour l’homme et la présence engagée dans l’histoire se déclinent en gestes petits et grands.

Elena fondatrice des FRA

Entre 1910 et les années 1913-1914, apparaissent les traits d’une intuition vocationnelle, dans les moments de la prière la plus intense ou dans l’intimité de l’eucharistie, les aspects essentiels du « projets » se précisant, en se préoccupant de ne rien dire d’elle-même, mais en restant « spectatrice et instrument du travail du Seigneur ».

L’engagement social et ecclésial

L’activité d’Elena est multiple : elle œuvre dans la vie catholique de son temps, jusqu’à mériter, dans son diocèse de Vérone, de la part du cardinal Bacilieri, le surnom affectueux de « mon Auxiliaire « (1910).

Les années de la maturité

Dans la maturité, la vie d’Elena continue à se mêler profondément avec celle du mouvement catholique italien. Pendant ce temps naissent les premiers groupes de FRA et pour elles Elena n’économise pas les voyages et les fatigues, ne diminuant pas pour cela ses autres activités.

Malgré la guerre

Malgré son âge avancé, les destructions et les deuils de la guerre, Elena continue à travailler sans relâche.

Dernières étapes d’une vie intense

Elena vit les dernières années de sa vie, en étant encore « sur la brèche », en témoignant jusqu’à la fin sa passion pour son temps et pour la vie de l’Église. Quelques mois avant de mourir, elle exhorte les femmes à participer, par un article significatif : Toutes debout ! Déjà malade, le 18 avril 1948, elle se rend au bureau de vote, parce qu’elle considère ce geste comme très important pour la nouvelle ère qui attend le Pays.

Elle meurt le 28 juin 1948. Son procès de béatification s’est ouvert le 21 février 1969. Le Pape François l’a déclarée Vénérable le 8 juillet 2014.

Bibliographie

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